Les alentours

Chen Xing, le meilleur soldat de Xiahou Dun, se promenant pour vérifier si tout était correct pour une éventuelle bataille, fut surpris d'apercevoir un gros inconvénient. Il se promena et posa cette question à de nombreux hommes :
"Auriez-vous aperçu le ... ... ... ?"
Il demanda de l'aide jusqu'à qu'un soldat, au fort ouest, put enfin lui
dire:
"Il est passé par l'est. Je n'en sais pas plus."
"Bien, merci."
Chen Xing continua donc son chemin vers l'est et remerciait de nouveau les
personnes qui rapportaient une réponse à sa question,
toujours identique.
"Il est passé par le chemin impérial."
"vers la salle sud-est"
"la salle nord-est"
"le fort nord, sur la salle centrale"
"vers le sud"
"la porte est"
"en sautant de la falaise"
"le pré des arbres verdoyants"
":aïe2: Vous voilà enfin !"
Chen Xing, comprenant qu'on ne l'écoutait pas, se rapprocha et secoua l'homme. Il se réveilla et demanda, quoiqu'à moitié endormi:
"Que me voulez-vous ?"
Chen Xing le réprimanda en déclarant :
"Voilà des heures que je vous recherche pour vous rappeler votre travail !Je pensais que vous étiez occuper à faire plus important pour nous étonner mais maintenant que je vous ai aperçu, je vous surprends à dormir, en vous réchauffant avec la lumière du soleil ! La vaste armée d'Orochi pourrait très bien arriver à tout moment et nous avons perdu un nombre incalculable de soldats ! Nous devons donc nous préparer correctement pour pouvoir espérer vaincre ces ennemis. Pour l'instant, tout la monde a fait son travail, excepté vous ! En tant que conseiller et stratège très important du Wei, vous vous devez, maître Jia Xu, d'assurer toutes vos fonctions ! Imaginez donc qu'une défaite ait lieu par votre faute, vous vous en voudriez mais il serait déjà trop tard pour vous racheter ! C'est maintenant qu'il faut agir et non avoir des remords par la suite ! Je vous prie donc, maître Jia Xu, de vous lever et d'utiliser le temps qu'il vous reste pour vous affecter à vos tâches"
A ces "hurlements", Jia Xu, somnolent, se mit debout et avança vers le palais. Chen Xing, fier de lui, s'assit et pensa:
*Le seigneur Xiahou Dun avait vraiment raison. Utiliser la diplomatie est sans doute le meilleur moyen pour convaincre une personne.*
Il resta ensuite assis pendant quelques minutes, à contempler le soleil et songer à son frère et à d'autres. Puis il se leva et partit en direction du palais. Avant de sauter de la falaise pour accéder au palais, il aperçut un soldat et lui demanda s'il avait vu passer Jia Xu. Celui-ci hocha la tête de haut en bas et pointa son doigt vers...:aïe2: sur un arbre...une branche...très haut...se trouvait...en train de dormir, Jia Xu. Chen Xing, exacerbé, s'approcha donc et cria vers l'homme :
"Que faites-vous ? Descendez et accomplissez votre travail !"
"Venez me chercher !"
Le soldat n'insista pas plus et se dirigea vers le palais impérial. Il y trouva Guo Jia et Cheng Yu jouant au go et leur informa de ce qui venait de se passer.
Ceux-ci, outragés, déclarèrent :
"Entendez-vous cela, maître Guo Jia ? Comment ose-t-il ?! Nous jouions tranquillement au go et il a fallu que ce soldat vienne nous déranger ! Et tout cela pour simplement dire que le stratège Jia Xu n'a pas fait son travail !"
"Oui. Cher soldat, ne vous inquiétez pas pour si peu. Nous pouvons lui faire confiance et sommes tout à fait d'accord avec lui. Laisser les choses comme elles le sont ne fera que nous avantager. Pourriez-vous, puisque vous n'avez plus rien à faire, aller vérifier si le grand lettré Chen Lin a terminé d'écrire la lettre ? Si c'est le cas, il pourra l'envoyer."
Chen Xing, déconcerté, accepta et se retira. Pendant ce temps, plus loin, le conseiller Xun Yu s'engageait dans une longue discussion avec son neveu, Xun You :
"Comprenez-le bien, mon neveu. Vous serez l'une des principales personnes à avoir permis l'unification de la Chine par le Wei."
"Mais...mon oncle, l'Empire n'a nullement besoin de moi. Vous lui suffisez et vos conseils sont bien plus avisés que les miens ! Je ne suis que la minuscule lueur d'un ver luisant et vous, la splendide lumière de la lune !"
"N'ayez crainte, vous vous améliorerez, et croyez-moi, j'y veillerai. <img src=

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Revenons-en à Chen Xing qui arriva devant Chen Lin, un des « Sept maîtres des lettres de la période Jian'an ». A côté de celui-ci se tenait Jia Kui. Après s'être présentés, ce dernier demanda :
"Quelle est la raison de votre visite ?"
"Je viens de la part du maître Guo Jia pour annoncer que la lettre du grand lettré Chen Lin pouvait être envoyée."
"Tant mieux. Je viens justement de terminer. Aimeriez-vous la lire ?"
Les deux hommes se rapprochèrent de Chen Lin qui tenait la missive. Ils lurent alors mais n'eurent aucune recommandation à faire part. Ils sortirent, appelèrent un cavalier qui était un homme de confiance dévoué au Wei, lui confièrent la lettre et il partit.

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