Guang Zhou

Guang Zhou est située vers l'est de la Chine, au sud de la rivière Huai dans la province Yu.
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Bon, je sais. Le texte est un peu très long. Pour me faire pardonner, j'ai fait attention à ce qu'il n'y ait pas de faute, placé des smileys, et ajouté les couleurs. :content2: Mais pourrait-on ajouter et ?
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Xiahou Dun se réveilla. Dès qu'il ouvrit les yeux, il aperçut le plafond d'une pièce. Il était allongé sur un lit et ses blessures étaient recouvertes de bandages tandis que son arme, son armure et son destrier avaient disparu. Il se releva et observa la pièce. Une porte entrouverte au coin de la salle laissait apercevoir un escalier qui menait à l'étage inférieur, où l'on entendait des gens menant une conversation à peine perceptible. Quelques meubles en bois étaient placés contre les murs. Il y avait sur ceux-ci des bougies, un chapeau de paille et d'autres bricoles. Une large fenêtre était située sur l'un des murs. Quelques fleurs pendaient, profitant de leurs derniers souffles de vie. D'autres étaient déjà fanées et commençaient à pourrir. Xiahou Dun, avec du mal, se leva donc pour se rapprocher de la fenêtre. A partir de là, il y aperçut le sombre paysage extérieur. Les ténèbres semblaient avoir conquis toute la Chine. De sombres nuages recouvraient le ciel rouge pâle. Xiahou Dun se trouvait bien dans la forêt où il s'était endormi. Toutes les feuilles des arbres étaient maintenant tombées. Elles gisaient au sol, emportées par de violents coups de vent pour continuer à errer plus loin. C'était l'été, et pourtant, il faisait bien plus froid que d'habitude. Le paysage était triste et mélancolique. Mais...peut-être est-il tout à fait différent lorsqu'il y a du...
"Le paysage était pourtant si magnifique quand le soleil était là."
Xiahou Dun fut choqué d'entendre cette douce voix juste derrière lui. Comment cela était-il possible ? Quelqu'un comme lui aurait dû entendre l'arrivée d'une personne. Mais...cela était peut-être dû à la fatigue ? Il se retourna et aperçut une ravissante femme. Jamais il n'en avait vu de plus belle, ou peut-être Zhen Ji...? Elle portait une robe blanche qui laissait ses bras et le bas de ses jambes nus. Sa peau était nette, pure et fraîche. Elle possédait un corps de déesse. Sa taille fine ne la rendait que plus attirante tandis que ses longs cheveux bruns avec quelques mèches attachées tombaient en arrière. Sur son visage ovale se dessinaient de beaux yeux qui invitaient l'empereur perturbé à lui répondre. Sous ceux-ci se trouvaient de légères poches qui confirmaient son manque de sommeil. Au-dessus, deux sourcils fins la rendait bien plus belle. Avec ses douces lèvres, elle affichait gentiment un chaleureux sourire. Puisque Xiahou Dun ne disant rien, elle poursuivit:
"Bonjour, monseigneur. Avez-vous bien dormi ? :steup: J'ai veillé sur vous toute la nuit mais je suis navré de ne pas avoir pu être présente à votre réveil. Vous faisiez d'étranges cauchemars, je n'ai malheureusement pas pu vous en tirer. Pardonnez-moi pour le peu de confort que je vous ai apporté. J'ai fait de mon mieux pour couvrir vos blessures mais mes soins doivent sans doute être loin du niveau de ceux des médecins de Chang An. "
* :a? Peu de confort ? soins minables ? Même si je suis empereur à Chang An, personne ne touche jamais à ma chambre ! Juste un lit banal, une armoire et un siège où je n'ai jamais le temps de m'asseoir. Je pourrais très bien être mort pendant mon sommeil que personne ne s'en rendrait compte ! Ces incapables de médecins, même avec du matériel de qualité, ne couvrent pas aussi bien les blessures !"
Xiahou Dun, perdant tout ses moyens, se dirigea avec du mal vers la porte en déclarant:
"Je vous remercie pour vos services mais je dois me retirer."
"Mais, monseigneur ! Vous ne pouvez pas y aller comme cela ! Vous n'avez pas votre équipement et vous êtes si blessé. Restez donc ! Savez-vous même où vous vous trouvez ?! "
* Ah...C'est vrai que ce serait pas mal de savoir tout cela...*
Après cela, il s'arrêta et fut assis sur le lit. La femme se plaça à côté de lui, le regarda et déclara:
"Que désirez-vous savoir, monseigneur ? Je suis à votre disposition. :steup: "
"Tout d'abord, merci de m'avoir accueilli et soigné. Ensuite, pourriez-vous m'informer sur tout ce qui s'est passé après que je me sois endormi. Où sommes-nous et où se trouvent mon armure, mon sabre et mon destrier ? Je vous prie de répondre à tout cela."
"Bien sûr. :content2: Alors que j'accompagnais mon père et mon frère pour nous rendre en ville et vendre notre marchandise, j'ai entendu un hennissement. Je me suis séparée du groupe pour aller en direction du hennissement et c'est là que j'ai aperçu un grand et puissant cheval. Vous savez, vous avez de la chance de posséder une telle bête. Je pensais, puisqu'il avait une selle, qu'il était sûrement à quelqu'un et à côté, contre un tronc d'arbre, je vous ai aperçu. Grâce à une description de mon père que j'ai appelé, je vous ai tout de suite reconnu. Nous ne pouvions laisser une personne mourir et étant donné que j'étais la plus faible, on pouvait très bien se passer de moi pour transporter la marchandise. Je montais par contre les chevaux bien mieux qu'eux. Nous vous avons donc installé sur votre destrier. Je me suis placée derrière vous et vous ai ramené à la ferme. Après vous avoir enlevé votre armure, rangé votre équipement et allongé sur mon lit, celui où nous sommes actuellement assis, j'ai couvert vos blessures. Je suis ensuite resté à côté de vous pour vérifier que tout allait bien jusqu'au retour de mon père et de mon frère. C'est là qu'ils m'ont appris que la ville était attaquée par des soldats à la peau grise et qu'elle cèderait bientôt. Les habitants préparaient leurs affaires pour fuir. Après avoir appris cela, nous avons dîné. Lorsque j'ai terminé, je suis montée dans ma chambre pour vous surveiller jusqu'à votre réveil. Malheureusement, le matin, il m'a fallu me retirer pour manger et c'est là que vous vous êtes éveillé. Attendez-moi s'il vous plaît."
Elle alla jusqu'à une des armoires et y prit une carte de la Chine qu'elle posa sur le lit.
"Les soldats de ces villes sont en train de combattre les ennemis. Nous nous situons exactement ici."
Elle indiqua un point rouge qui avait été dessiné sur la carte. Il se trouvait un peu à l'ouest de Guang Zhou, dans l'actuel royaume du Wei. Elle devait donc l'apprécier et le servir. Les villes de ce royaume qu'elle avait désignées étaient, de gauche à droite, Zao Yang, Yi Yang, Ping Chun, Guang Zhou, Gu Shi et An Feng. Elle reprit ensuite:
"Cependant, elles cèderont bientôt. Heureusement, si c'était le cas, les ennemis ne chercheraient sûrement pas dans la forêt. Nous pourrions donc rester quelques temps. :content2: "
"Je reviens justement d'une bataille où ces soldats à la peau grisâtre étaient mes ennemis. Ils sont des millions. Mieux vaut abandonner les villes pour sécuriser les alentours de Chang An. Quoiqu'il en soit, je dois vite y retourner pour élaborer une stratégie avec mes conseillers."
"Mais vous et votre destrier êtes blessés ! "
"Peu importe, nous avons l'habitude. Ce n'est pas le moment de se reposer. Les villes ne tiendront plus longtemps. Il me faut y aller tout de suite."
"Oui, monseigneur. Tenez, prenez cette carte, vous en aurez besoin. Allons maintenant chercher votre équipement."
Ils descendirent à l'étage inférieur et y aperçurent un homme qui devait avoir la quarantaine, c'était sûrement le père de cette femme. Dès qu'il vit Xiahou Dun, il se leva, s'avança et s'agenouilla tout en tremblant avant de déclarer:
"Bienvenue, monseigneur. J'espère que vous avez bien dormi. Pardonnez-nous si mon fils est absent. Il a du travail. Mais ma fille s'est-elle bien occupée de vous ?"
Xiahou Dun le releva tout en disant:
"Relevez-vous. Effectivement, j'apprécie votre aide mais vous n'auriez pas dû vous donner tant de mal. J'ai peut-être de quoi vous remercier correctement."
" Non, ne vous donnez pas cette peine, nous sommes heureux que vous ayez apprécié notre aide et ne l'avons pas fait pour une récompense."
Il se dirigea vers sa fille et lui ordonna:
"Vite, vite, Huang Hua, donne-lui a mangé. L'empereur doit..."
"Ne m'appelez empereur, je vous prie. Dites plutôt général. "
"Oui, monseigneur."
La femme, dont le nom devait sûrement être Huang Hua, lui apporta à manger, mais plus que ce qui était nécessaire pour le matin. Après tout, il avait manqué plusieurs repas et était épuisé. Il avait du mal à se servir, ce fut donc Huang Hua, malgré plusieurs refus, qui lui donna à manger. Sa cuisine était délicieuse. Après cela, ils partirent à l'extérieur pour rejoindre l'écurie. Parmi les quelques chevaux qui s'y trouvaient, il y avait celui de Xiahou Dun. Il était toujours autant en forme, malgré les flèches qu'il avait reçus. Plus loin, le fermier ouvrit une porte et en sortit l'armure, toute usée, et le sabre de l'empereur qu'il lui confia. Avec de l'aide, il enfila l'armure et monta sur son destrier. Il prit le sabre qu'il avait beaucoup de mal à porter avec la main droite et le tendit vers le fermier puis dit:
"Tenez, pour vous remercier de votre aide. Vous obtiendrez de nombreux yens en le vendant. :content: "
*Je ne suis pas sûr de les revoir. Si jamais ce n'était pas le cas, je m'en voudrais pour l'éternité. "
" Non, nous ne pouvons accepter. Ne vous inquiétez pas, nous avons suffisamment d'argent. :content2: Gardez-le. On ne sait jamais ce qui peut vous arriver. Vous devrez pouvoir vous défendre. Je ne pourrais supporter l'idée que nous ayons causé votre mort. "
"Non, père. Il est blessé et il n'aura pas assez de force pour soulever ce sabre. Si c'était le cas et qu'il aurait trop forcé, sa blessure s'aggraverait et il en aurait pour bien plus longtemps. Nous pourrons le-lui rendre à notre prochaine rencontre."
"Bien. J'accepte. Mais...si vous rencontreriez des problèmes, personne ne pourrait vous aider. Je pourrais peut-être envoyer mon fils vous accompagner. :content2: "
"Merci à vous, mais je refuse. Vos chevaux ne sont sûrement pas habitués à galoper rapidement pendant de trop longs moments. Je ne dois pas perdre de temps. Je devrais prendre plus de risque pour arriver plus vite."
Huang Hua lui prodigua de nombreux conseils et son père déclara:
"Rien ne vous retient maintenant. Bon voyage à vous. J'espère que vous rentrerez en bon état ! "
" :content2: Au revoir ! :steup: "
Xiahou Dun les remercia une dernière fois puis partit vers l'ouest-nord-ouest pour rejoindre Chang An.

Enfin après quelques jours il était arrivé. Il déposa Nanaly devant un arbre et regarda cette ferme. Il mis sa main sur sa ceinture et mis sa capuche, il commençait a pleuvoir.
Il regarda Nanaly sous l’arbre, elle était à l’abri. Il avança un peu, et entra dans la ferme et vit plusieurs personnes qui discutaient. L’étranger les regarda et se cacha derrière un arbre.
Il regarda sa poche et en sorti une lettre qu’il déposa sur Nunaly. Puis il entra dans une habitation et demanda au fermier tout en mettant sa main sur sa ceinture et d’une voix neutre :

" Pourriez vous me permettre d’acheter du lait et de la viande, mon voyage va être rude. "

Le fermier regarda son client tout en prenant le lait et la viande, puis un peu étonnée lança :

" Ah c’est vous… Que me vos l’honneur de votre visite Compte ? Que souhaitez vous ?
Des fournitures ou des provisions, ce que vous souhaitez, et pour vous cela sera gratuit."

L’homme le regarda et dévoila son visage, meurtri par la guerre. Avec ses cheveux gris.

" Non, je n’en n’ai pas besoin, j’en ai marre que tout le monde me traite comme un Noble ! Je me suis juste donner la peine de naître ! Mais, calmons-nous donc. D’après, mes sources, l’empereur du Wei, je suis un ami personnel de l’empereur et j’aimerai savoir ou il est aller. "

Il y avait un ton dans la voix du compte que le fermier le crus tout de suite. Pourtant le compte mentait, il ne connaissait pas l’empereur, mais il voulait juste lui parler, il entendit la réponse.

" Il est parti à Chang An, sûrement pour la défendre de cette armée étrange et grise. "

Le compte regarda le sabre tout en regardant le fermier et dégaina son sabre et le mis sous sa gorge.

" Un empereur qui oublie son sabre, vous me mentez, ou est-il ? Et je n’aime pas les mensonges "

Le fermier bredouilla :

" Jjje vous dis… la la véririté… "

Le compte le regarda et fouilla la maison, il ne trouva aucune trace de l’empereur, alors il partit de la ferme.